Comment peut-on mettre en œuvre le reporting ?  

Le reporting se fait habituellement à l'aide d'un ou de plusieurs des systèmes décrits dans cet instrument, qui produisent une série d'indicateurs facilitant l'évaluation. Les directives internationales sont les plus fréquemment utilisées.

La GRI est considérée comme l'ensemble le plus complet d'indicateurs pour la communication de l'information financière et non financière. Cependant, ce mécanisme de reporting, à l'instar d'ISO 26000, met l'accent sur le reporting de RSE. Le concept de matérialité, qui est utilisé dans la RSE et en particulier dans les GRI Standards, favorise la contextualisation du reporting et un équilibre entre les intérêts de l'organisation déclarante et de ses parties prenantes.

Toutefois, le Cadre de reporting des Principes directeurs de l’ONU est le cadre le plus complet, conformément à celui des Principes directeurs de l’ONU, pour rendre compte des risques en matière de droits de l'homme. Il est basé sur le critère des droits saillants plutôt que sur la matérialité, mettant l'accent sur les parties prenantes plutôt que sur l'organisation.

Le reporting standard sert également d'exercice de benchmarking pour vérifier où les organisations sont performantes et où elles doivent s'améliorer.

Les Insights from the Reporting Exchange: ESG Reporting Trends (2018) ont identifié trois éléments d'un cadre utilisé pour classer les dispositions et analyser l'évolution des rapports :

  1. Dispositions obligatoires qui obligent les organisations à faire un rapport ou à répondre ;
  2. Dispositions imposant aux organisations de se conformer aux exigences ou d'en expliquer les raisons s’ils ne l'ont pas fait ; et
  3. Dispositions volontaires qui n'obligent pas les organisations à répondre, mais encouragent la notification sur une base volontaire.

Les reporting sur les droits de l'homme sont pour la plupart volontaires, bien qu'il y ait de plus en plus d'exigences obligatoires pour faire des rapports sur ces questions. En outre, les déclarations volontaires des organisations à but non lucratif se sont multipliées, et les normes internationales adaptent de plus en plus les déclarations des entreprises à ces organisations également.

Les Insights from the Reporting Exchange: ESG Reporting Trends (2018) fait également référence aux moyens de divulguer la performance en matière de durabilité. Le présent rapport met en lumière une évolution de la tendance, qui consiste à passer d'un système spécialisé de présentation de l'information sur le développement durable, principalement destiné à s'adresser directement à l'État, à une utilisation plus systématique de cette information, y compris son incorporation dans le rapport annuel principal de l'information financière et non financière.